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Les funérailles arméniennes


Il existe deux courants dans la communauté arménienne : l’Église apostolique d’inspiration Orthodoxe et l’Église catholique. La plus grande communauté en France dépend de l’Église apostolique arménienne qui compterait environ 300.000 fidèles dans notre pays. Dans cet article, les pompes funèbres Le Papillon vous expliquent le déroulement d’un enterrement arménien à la fois au sein des courants apostolique et catholique.


La mort comme «le repos de l’âme»


Les arméniens considèrent la mort comme "le repos de l'âme". Le corps n'est que son enveloppe charnelle qui est finalement rendu à la terre, avec laquelle il a été préalablement façonné, dans l’attente de sa résurrection.


Dans le courant apostolique


Le rapport au corps


On dénude le défunt dans le but de montrer qu'il n'appartient plus à la vie terrestre. On lave le corps avec de l’eau, on l'enveloppe dans un linceul blanc et on le place sur un lit funèbre. On prie alors pour lui en lui lisant des écritures et en chantant les Psaumes à son chevet. Cela permet de libérer l'âme des tourments.


Les soins de conservation sont tolérés et le don d'organe est accepté. En ce qui concerne la crémation, elle était auparavant interdite mais est aujourd'hui admise.


Deux types de cérémonies


Il existe deux types de cérémonies : un pour les ecclésiastiques, plus développé et plus solennel et un pour les laïcs et les moines.

Le service se déroule en trois étapes dans trois lieux successifs : à la maison du défunt (ou bien à l’endroit où se trouve son corps), à l’église, puis au cimetière. Les prières sont là dans le but d'intervenir auprès de Dieu afin qu'il accueille l'âme de son fidèle près de lui.


Au cimetière


La cérémonie funéraire s'achève au cimetière. Avant de mettre le cercueil dans la terre, le prêtre apostolique le bénit au nom de la Sainte-Trinité en jetant trois fois un peu de sable dessus. Le corps sacré du défunt peut alors reposer en paix dans de la terre sanctifiée.


La tombe est alors scellée par le prêtre et la cérémonie peut continuer dans la maison du défunt. Les funérailles s'y terminent avec les derniers psaumes et dernières prières qui ont pour objectif d'alléger la peine des proches en leur apportant la consolation spirituelle.


Dans le courant catholique


Avant la cérémonie


Les préparatifs se font en amont avec l’officiant qui doit connaître l’histoire du défunt afin de mettre en place une cérémonie adaptée et afin d'aider la famille dans son deuil. Les échanges préalables avec le prêtre se font généralement à l’église ou dans un bâtiment paroissiale. C'est là que va se faire le choix des prières, des lectures, de la musique ainsi que d’autres détails nécessaires pour le bon déroulement des funérailles.


Même si ce n'est pas obligatoire, la veillée est traditionnellement la première étape des funérailles. Elle s'effectue à l’église ou à domicile sur demande de la famille ou de l’entourage de la personne défunte.


Trois types de bénédictions sont observés durant tout le long des cérémonies : une avant la mise en bière par le prêtre, une lors de l’entrée du cercueil dans l’église puis une dernière lors de l’inhumation.

Pendant la cérémonie


On débute la cérémonie à l’église par le rituel de la lumière. Des petits cierges sont allumés puis ajoutés au cierge pascal. La lumière est alors confiée à des proches ou des membres de la communauté chrétienne pour allumer ensuite les chandelles près du défunt. Le cierge pascal allumé signifie que Jésus-Christ est présent dans le monde. Vient alors la liturgie qui va donner le ton de la cérémonie. Elle symbolise la parole de Dieu en tant que source de vie et l’espérance pour tout fidèle de rejoindre son créateur après la mort.


Le prêtre procède ensuite à l’encensement. Il représente une marque de respect envers le défunt et l'encens qui monte vers le ciel symbolise la prière de l’assistance qui s’élève vers Dieu. Vient alors le rite de l’eau qui est toujours pratiqué en premier par le prêtre. Ce dernier asperge le cercueil avec de l’eau bénite et les proches du défunt se relaient ensuite pour faire de même.


Au cimetière


Les employés des pompes funèbres Le Papillon procèdent alors à l’inhumation qui est l’étape décisive de la cérémonie. Elle symbolise le départ définitif du défunt arménien. La famille exprime alors à nouveau toute l’affection qu’elle a pour le défunt.


Si la crémation a été choisie, le cercueil est alors transféré au crématorium à l’issue de l’office religieux.


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